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INTRODUCTION. - xxvii
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du coucher un Pater, un Ave et le Reqûiescanl in pace. Pour rappeler le souvenir de cette fondation, on devait placer dans la salle à manger de ces «petiz Enfans de Dieu ung ymaige de la sépulture de Noslre Seigneur et soubz le tableau?), la représentation peinte d'une femme», afin que ces enfants n'oubliassent point de prier Dieu pour la défunte (n05 3062,3063). Les donateurs ajoutèrent une somme de 200 livres tournois, spécialement destinée à la chapelle du nouvel hôpital, lorsqu'elle serait construite, à condition d'y faire graver sur une plaque de cuivre ou de pierre, à côté du maître autel, les noms des bienfaiteurs.
L'hôpital de la Trinité, rue Saint-Denis, également affecté aux orphelins, ne fut pas moins favorisé. Deux dévotes, qui habitaient ensemble à côté de l'église de Saint-Germain-!'Auxerrois, dans un élan de charité pour ces enfants, voulant à la fois subvenir à leur entretien et participer aux prières ct bienfaits de cet hôpital, firent donation, le 22 août 1551, de cinq maisons à Paris, avec des rentes, à condition que les enfants de l'hôpilal ct leur maître, comme c'était d'ailleurs l'habitude, assisteraient aux obsèques des donatrices (n° 3931). L'année suivante, la veuve du receveur de Brie-Comte-Robert fit don au même hôpital d'une rente de 2 5 livres tournois sur divers greniers à sel, à charge également de suivre son convoi et de célébrer un service perpétuel à son intention, le lendemain de la Trinité (n° 4190).
Un autre hôpital, réservé aux orphelins originaires.de Paris, celui du Saint-Esprit en Grève, figure aussi parmi les établissements qui participèrent aux libéralités des Parisiens. Le 9 décembre 1553, Jeanne de Vitry, veuve de Jean Paillard, seigneur de Douxmesnil, à l'effet de contribuer à «la substantation, nourriture et entretenement des pauvres enfans orphelins dudit hôpital n, leur aumôna une maison, rue Aubry-le-Boucher, sous l'obligation d'un service solennel après son décès et d'un obit (n° /i87li).
L'Hôtel-Dieu, la principale maison hospitalière de Paris, refuge de tant de pauvres malades, reçut plus d'une donation; entre autres, un mesureur de grains, én considération tr des bonnes prières, oraisons, nourritures, alymens, substentation depaouvres et acomphssement des oeuvres de miséricorde n, qui continuellement se faisaient à l'Hôtel-Dieu, lui donna successivement deux maisons, l'une, rue Frepault, l'autre, rue du Vert-Bois; il se
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